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Transition

Soutenir l’action des agriculteurs dans la transition agroécologique.

Croissance durable

Marcher pour le climat, c’est avant tout marcher pour l’agriculture.

Une planète plus chaude de + 1,5°C et jusqu’à + 7°C entre 1990 et 2100... Face à la trajectoire alarmante modélisée par le GIEC, et aux conséquences directes du réchauffement climatique subies par les agriculteurs ces dernières années, c’est l’ensemble des grands équilibres alimentaires mondiaux qui se voit totalement bouleversé. Si l’agriculture est trop souvent désignée comme l’une des causes du réchauffement climatique mondial, elle porte surtout une grande partie de la solution pour contenir la hausse de température dans des limites acceptables, c’est-à-dire un maximum de + 1,5° en 60 ans. C’est même le seul secteur économique capable de stopper, à l’échelle mondiale comme nationale, l’augmentation de CO2 dans l’atmosphère en augmentant, chaque année, la quantité de carbone contenue dans les sols cultivés de 0,4 %.

Marcher pour le climat doit être avant tout marcher pour l’agriculture ! Face à cette urgence climatique, les agriculteurs français sont prêts à aller plus vite, plus loin, plus fort, et prendre toute leur part au combat. Ce mouvement qui embarque l’ensemble des agriculteurs français doit être amplifié, car créateur d’opportunités de développement. À condition de respecter l’impératif du temps long agricole, qui préserve les équilibres économiques des exploitations, et de permettre l’accompagnement généralisé des agriculteurs dans l’évolution de leurs pratiques agroécologiques. Ainsi, un effort considérable devra être déployé les prochaines années pour accélérer la captation du carbone dans les sols, la protection de la biodiversité, le développement massif des énergies renouvelables ou bien encore la nécessité de faire de la France le champion mondial de la bioéconomie. Pour rappel, en 2050, l’Europe devra être le premier continent neutre en carbone et la France se devra d’être, via son agriculture et sa production massive de biomasse, la nation qui lui permettra de relever ce défi. 2050, c’est moins de 30 récoltes… le temps d’une génération agricole.

Transition 15

Accélérer la transition « bas carbone » de l’agriculture.

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Transition 16

Mettre en place une trajectoire de substitution à l’emploi du GNR en agriculture.

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Transition 17

Accompagner les investissements et le conseil aux agriculteurs vers des pratiques agroécologiques.

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Transition 18

Inciter les entreprises françaises à relocaliser leur compensation carbone dans l’agriculture française.

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Transition 19

Faire de l’agriculture le premier fournisseur d’énergie renouvelable en 2030, en détaxant les biocarburants d’origine France.

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Transition 20

Retrouver le goût d’innover en agriculture.

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